vendredi 27 mars 2009

Journée à Paris

En début de semaine, je suis allée à Paris pour voir NIGHTWISH en concert !!! Youhou ! Ils étaient déjà passés l'an dernier au Zénith, mais pour le plaisir de les revoir encore une fois, j'y suis retournée. Sauf que cette fois, je n'ai pas trouvé d'âme charitable pour m'accompagner à mon petit concert tout métalleux.

Alors j'ai pris mes petites jambes et j'y suis allée toute seule, comme une grande. Ca faisait un moment que je n'étais pas allée à Paris, encore moins seule. Et pour changer du Louvre, dont je visite un nouveau recoin à chacun de mes passages, pour une fois, j'ai changé et je suis allée au Musée d'Orsay, un sacré musée là encore, qui regorge d'oeuvres magnifiques : Monnet, Manet, Cézanne, Renoir... Que de la bombe ! En plus, grâce à ma carte de guide, je rentre gratos dans les musées, quand je veux, et ce jusqu'à la fin de mes jours (ce qui est plutôt cool vu le prix des musées et autres sites touristiques... cela dit, c'est dommage que ça n'ait pas marché pour le Machu Picchu).

Je vais pas vous mettre des photos des oeuvres que j'ai vu, ce sont en fait, tous les grands classiques des XVIIIe et XIXe siècles. Mais alors par contre, j'ai trouvé un petit bijou, sans aucun doute le tableau le plus beau que j'ai jamais vu... Je vous présente donc "Le Chevalier aux fleurs" de Goerges Rochergrosse.


Un bijou, je vous dis...

Après cette petite escapade culturelle, j'ai rejoint l'Opéra Garnier (rien que l'extérieur me fait halluciner alors j'ai hâte de pouvoir un jour en visiter l'intéreur... d'ailleurs, j'ai retrouvé là bas mon copain Mozart), puis le Zénith pour ma dose de métal quotidienne.



Deux groupes en premières parties : Indica, un groupe de nanas, pas trop mal quoiqu'un peu, comment dire, bizarre parfois, avec l'impression que les instruments ne jouent pas ensemble (pas très harmonieux quoi) ; puis Pain, que j'avais déjà vu l'an dernier. Je les ai trouvé un peu plus trash que l'an dernier, un peu trop métal pur et dur, mais dans l'ensemble, ça a été.





Et puis, le moment magique où Nightwish est enfin annoncé, et le concert commence... et là, tu décolles. A chaque chanson, je suis partie dans un super délire. (Par contre, entre chaque chanson, je me sentais méchamment seule, à ne pas pouvoir partager ce que je ressentais, et surtout, légèrement oppressée par les 5 couples -hétéros- qui se palochaient tout autour de moi)

Mais vraiment bien ce concert, une playlist bien différente de l'an dernier, avec pas mal de chansons des anciens albums... que du bonheur ! On a fini en apothéose avec Ghost Love Score, que je rêvais de voir jouer en live, puis le final classique avec Wish I Had An Angel, reprise en coeur par tout le public présent... LE grand moment du concert, sans aucun doute !








Ca a fini un peu plus tard que l'an dernier ; du coup, j'ai raté le dernier RER pour rejoindre l'appart de mon cousin. Il a finalement réussi à me trouver un endroit où dormir, chez un pote à lui dans le centre de Paris. En plus, le gars en question était super sympa donc extra, merci cousin !

Mais quand même, qu'on vienne pas me vanter les vertus de la solitude, c'est vraiment foireux de rester seule dans des moments comme ceux-là. Moi, j'avais qu'une seule envie, c'était d'en parler, de dire ce que j'ai pensé de tel ou tel morceau, enfin voilà, parler quoi !! Je suis définitivement pas une solitaire !!

Grandir

Quand tu es petit et que les "grands" ne veulent pas répondre à une question, on te dit souvent "tu verras quand tu seras grand". En fait, cette phrase est véritablement énigmatique parce qu'elle cache toute ce que l'âge adulte va ensuite te réveler, plus ou moins cruellement.

Quand tu es petit, tu te dis (en tout cas, moi je me suis dit ça) que tu vas te marrier, faire des beaux enfants, avoir un beau prince charmant qui t'emmènera sur sa moto (le cheval c'est ringard)... Tu es loin de t'imaginer où la vie va te mener. Si on m'avait dit il y a 10 ans qu'un jour, j'en serais là où je suis today. Impossible de penser à ce que la vie te réserve.

Et ça me fait un peu peur, parce que je sais pas trop si tu es vraiment acteur de ta vie, ou si les choses se déroulent un peu comme ça, comme elles veulent finalement. Si vraiment je suis actrice de ma vie, alors je n'ai pas à m'en faire, parce que ce sont mes choix qui conditionneront ce que je vais devenir. Dans le deuxième cas, ce serait comme une sorte de destin (on va pas dire fatalité parce que c'est un mot triste, et j'ai pas envie de finir comme Oedipe) qui te conduit là où il veut, et dans ce cas, c'est plus triste parce que ce n'est pas toi qui décide.

Alors finalement, cela revient à prendre une décision assez simple : soit je décide de ce que je veux faire de ma vie, soit je laisse les choses couler et je vois où le vent me porte (ou le courant, plutôt, parce que je suis sûrement trop grosse pour le vent)... Pile ou face ??

En fond, une musique magnifique que j'ai découverte grâce à mon musicien de frère.

mardi 17 mars 2009

Accident

Aux pires heures de la relation moi/parents/Mamour, j'imaginais des trucs bizarres, toutes les solutions possibles pour que les choses s'arrangent. Je n'ai pas trouvé LA solution (sinon, on n'en serait pas là !), mais je me suis toujours imaginé une situation qui aurait pu m'aider... un petit accident !

Genre un dérapage en voiture, je perds le contrôle, et hop un petit coma très rapide, genre un ou deux jours, juste histoire qu'au réveil, je trouve ma femme et mes parents, plus préoccupés par mon état de santé que par les querelles autour de notre histoire.

C'est con hein ?!! Bon, en attendant, c'est jamais arrivé alors pour le coup, c'est pas demain la veille que je vais me réveiller avec mes parents et ma femme, tout souriants (et pour le coup, s'ils pouvaient m'amener le petit dèj en même temps, ce serait une super journée qui commencerait !).

lundi 16 mars 2009

Projets

Mamour dit toujours que je fais trop de projets, que je vois trop loin dans le futur et que je vis pas assez dans le présent. C'est tellement vrai que j'en viens à imaginer mon propre enterrement. Je n'ai pas très envie d'une cérémonie religieuse, je voudrais quelque chose de plus simple, avec de la musique, beaucoup de musique. Et cette chanson, c'est celle qui me parle le plus, dont si je meurs un jour, faudra vous souvenir de ça les gens, et vous mettrez cette chanson pour moi.



Voilà, c'était la note gaie de la journée !

Souvenirs

Y'a quelques années de ça, quand j'étais plus jeune et que je vivais encore chez mes parents, y'avait une tradition : tous les vendredis, c'était le jour de la galette (préparées avec amour par ma grand-mère), et le soir, mon oncle et ma tante (et leurs 3 enfants) débarquaient à la maison pour passer la soirée avec nous.

Après l'apéro et le repas, on sortait le tapis de carte, et on jouait au tarot. C'était LA tradition, le jeu obligatoire du vendredi soir. Et pendant qu'on jouait, on mettait LA musique du vendredi soir. Imposée par les (plus) vieux (mes parents, mon oncle et ma tante), on diffusait forcément, à un moment donné, Castelhemis. Au départ, j'aimais pas trop, c'était le moment chiant de la soirée lol, mais au final, je me suis pris au jeu, et finalement, j'en connais les paroles par coeur et j'adore l'album.

Alors, en souvenir de ces vendredis, l'une des chansons que l'on chantait en ces soirs de tarot (en espérant pouvoir les rechanter un jour avec mes parents, mon oncle et ma vieille tante !)

De l'envie de tuer...

Y'a des jours comme ça, où tu te demandes comment tu fais pour retenir tes pulsions meurtrières.. J'ai comme des envies d'égorger mes chats, là, maintenant.

Ces petits cons se sont amusés à jouer avec mes lunettes, qui ne demandaient rien d'autre que de rester tranquillement sur la table où je les avais posé... le tout alors que j'étais sous la douche (ça m'apprendra à rester aussi longtemps dessous).

Me voilà donc maintenant avec une paire de lunettes toute rayée : chaque verre est carrément irrécupérable, et du coup, je n'y vois plus rien. Heureusement que le hasard fait bien les choses, je suis allée changer mes lunettes en fin de semaine dernière, et j'attendais mercredi que mes nouvelles lunettes soient prêtes.

J'ai appelé le zyeutiste en urgence, et ça devrait être prêt cet après-midi. En attandant, je mets mes lunettes rayées, j'y vois pas grand chose, mais bon, c'est toujours mieux que de se promener sans lunettes.

Maintenant, je vous laisse, je vais aller tuer mes chats.

mardi 10 mars 2009

Yeahhhhhhh !!!!

Youououououhouououou ! Yahhaahaaaaaaaa !!!! Yeahhhhhhhhhhhhh !!!

Fini le mac do !! Vive la culture !! J'ai l'honneur de vous annoncer que je vais partir 5 mois dans les Cotes d'Armor ! J'ai trouvé du boulot là bas, CDD de 5 mois jusqu'à la fin du mois d'août !

YEAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!

dimanche 8 mars 2009

De la Sidocratie...

Il y a des jours où tu te demandes pourquoi tu vas bosser, pourquoi tu te motiverais à aller au boulot, sachant comment on te traite. Loin de croire encore au pays de Candy et tout ce qui va avec (respect, reconnaissance du travail bien fait...), je dois avouer que je commence à saturer sérieusement. Le Mac Do, ça va un temps.

Je suis passée responsable opérationnelle (le nom compliqué pour dire manager) en septembre dernier, pleine de motivations, et avec une petite idée dans la tête : pourquoi pas évoluer et chercher à obtenir le poste de directrice adjointe, bientôt vacant. J'ai bossé dur, je n'ai pas compté les heures, je me suis investie, et puis bon, là j'arrête. Je viens enfin de comprendre que dans ma boîte, ce n'est pas la méritocratie qui prime.

La dernière fois que j'ai employé ce mot, on m'a traitée de sarkosiste (et j'ai pas bien compris le rapport). Je ne vois pas où est le problème que de vanter la méritocratie : on va pas non plus promouvoir les boulets glandus, juste pour le plaisir. A un moment donné, il faut savoir reconnaître que telle ou telle personne fait plus d'efforts, se bat d'avantage que les autres... et pourquoi pas le "récompenser", lui proposer un poste plus important.

Et très honnêtement, si la méritocratie était de prime dans mon resto, j'en serais pas à ce poste de merde. Je pense pas être la meilleure manager du resto, mais je pense très modestement que je mérite un peu plus de considération que celle que ma directrice a bien envie de me donner.

En même temps, je crois qu'elle ne m'aime pas beaucoup, on a pas grand chose en commun et j'aime pas trop la façon dont elle fonctionne. Un peu trop cash comme nana, elle est du genre à sortir à une équipière en plein milieu d'un rush : "Je vais te mettre du poil à gratter dans la culotte, ça va te faire avancer plus vite". Drôle ? Je sais pas trop, je trouve que ce ne sont pas des mots qu'une directrice doit prononcer.

M'enfin bon, après, il faut prendre les gens tels qu'ils sont et accepter le caractère (surtout quand c'est ton chef et que t'as pas le choix lol). Le seul problème, c'est la façon dont certains ont des privilèges et d'autres pas, et ce, sur le choix de Madame la directrice : j'appelle ça de la sidocratie (à vous de découvrir le prénom de ma chef!). Ca me poserait moins de problèmes, soyons honnêtes, si je faisais partie de ses têtes. Mais ce n'est malheureusement pas le cas, et on préfère donner des responsabilités à des gens qui n'en ont pas les capacités (et je dis pas ça pour le plaisir, mais quand tu donnes sa chance à quelqu'un, et que 6 mois après, c'est toujours le même bordel, c'est qu'il y a un problème).

Je devrais m'en foutre parce que je vais pas tarder à m'en aller, moi ce que je veux faire, c'est guider, et remettre un peu plus de culture dans ma vie. Ce qui me gêne, c'est de me dire, c'est que je suis loin d'être bête, j'assimile rapidemment les choses, et que je comprends même pas pourquoi elle me refuse systématiquement toute avancée professionnelle.

Enfin bon, ça doit être pareil dans d'autres boîtes, mais je continue de penser que mon resto tournerait mieux si elle donnait des responsabilités à d'autres, et si on pouvait donner une chance à tout le monde. (Comme dirait Ridan, à 25 ans, elle rêve encore... J'ai pas encore 25 ans mais c'est pas grave).

jeudi 5 mars 2009

Retour à la réalité

Bonjour les gens !

Me voilà de retour en France et à la dure réalité. Il a fallu se lever, retourner au boulot, faire la vaisselle, le ménage, la bouffe.. Forcément, le frigo était vide à notre retour, j'ai donc dû aller faire quelques courses.

Me v'là partie avec ma liste de courses, mon petit chariot et c'est parti pour 1h de courses. Je dois préciser, avant de continuer, que je fais rarement les courses seule, généralement, Mamour et moi y allons ensemble. Donc bon, là pour le coup, Mamour travaillait donc pas le choix ! 1h de courses plus tard, j'arrive à la caisse pour régler mon gros chariot tout plein.

Je m'organise comme je peux pour suivre le rythme.. Tu sais comment ça marche quand tu fais tes courses ?! Tu mets tout sur le tapis de la caisse, et après, tu te magnes pour tout mettre dans tes sacs, et c'est comme une compétition entre toi et la caissière, à savoir laquelle des deux va le plus vite : elle à passer ses articles, toi à les ranger dans le sac.

Je m'en sors pas trop mal, on arrive à la fin, et là, elle prend un sac en plastique avec des courgettes dedans. Je me dis qu'il y a un problème, que j'ai oublié de les faire peser, et là, la nana me regarde et me dit : "Alors ça, Madame, ce sont des concombres".

Et voilà comment tu passes bien pour une conne, devant tous les autres clients (parce que bien sûr, la caissière, sympa, elle le dit hyper fort que tu t'es planté). En même temps, je suis désolée mais une courgette et un concombre, c'est pareil. Et puis, est-ce que je lu demande, moi, à la caissière, si elle connaît la différence entre le roman et le gothique !? Chacun son truc moi je dis.

Et voilà comment j'en reviens à la dure réalité !! Bon, à défaut, ce qui est cool, c'est que je préfère les concombres, donc ça tombe bien !

PS : Inutile de préciser que Mamour s'est bien foutue de ma gueule :)