lundi 2 août 2010

Love of my life you've hurt me,
You've broken my heart and now you leave me,
Love of my life can't you see,
Bring it back, bring it back,
Don't take it away from me because you don't know
What it means to me

Love of my life don't leave me
You've taken my heart, you now desert me,
Love of my life can't you see,
Bring it back, bring it back,
Don't take it away from me because you don't know
What it means to me

You won't remenber
When this is blown over
And everything's all by the way
When I get older
I will be there at your side to remind you
How I stil love you - I still love you

Back - hurry back
Please bring it back home to me,
Because you don't know what it means to me
Love of my life
Love of my life

Aïe

1555 jours passés ensemble.
C'est beau comme chiffre, c'est rond.
C'est bien de s'arrêter à un aussi joli chiffre.
Mais j'ai mal.

jeudi 22 juillet 2010

News

Bon, cela dit, tu auras remarqué que c'est un peu le merdier dans ma vie en ce moment ! Et je te raconte pas le courage qu'elle a, ma chère et tendre petite louloute, pour me supporter. Peut-être encore des changements en vue, peut-être un retour en arrière plus que positif, peut-être rien de nouveau... J'en sais que couic !! De toute façon, c'est sytématique chez moi, c'est tjs un peu le merdier tous les 6 mois environ. Après, je pète un câble un bon coup et c'est reparti !

En plus de ça, je dois t'avouer que j'ai un peu la boulet-attitude : j'ai quand même réussi à penser (très en retard...) à l'opération de ma maman, j'ai oublié la soirée d'anniversaire avec ma topine... Une fille et amie parfaite en ce moment je te jure !!

Cela dit, le petit Jésus m'a puni puisqu'il m'a privé d'eau l'autre matin, genre de truc qui m'énèrve légèrement, surtout quand t'as mal dormi. Genre pas d'eau et donc pas de douche le matin, mais c'est comme les gens qui aiment le café et qui n'en n'ont plus le matin ! L'HORREUR !

Et en plus de ça, le soir même, toutes nos palissades qui se cassent la gueule à cause du micro-climat hyper venteux en plein milieu de notre bourg. Autant te dire que ça a été un régal de les replacer une à une, avec de la ficelle de cuisine comme outil principal. Tu sauras désormais que la lesbienne est mal équipée en outils. Preuve en est, on a des spots qui attendent depuis 2 mois qu'on les installe, mais on a tjs pas de perceuse, et je me vois mal enfoncer des chevilles à main nue dans le mur... Tu remarqueras cela dit que je m'efforce d'employer des mots un peu techniques, histoire de faire style, je parle le bricoleur 2e langue. Cela dit, même si j'avais une perceuse à la maison, je suis pas sûre d'oser essayer, de peur de faire un trou plus gros que le spot lui-même.

Sinon, on a, Mamour et moi, adopté une famille de mouches. Adorables les petites. Elles nous suivent partout, se posent partout, et le petit plus bien dégueu, elles chient un peu partout et notamment sur MON oreiller. Genre elles peuvent pas chier sur celui de Mamour, nan nan nan, c'est le mien qu'elles visent et c'est sûr, c'est fait exprès ! Preuve en est, là encore, c'est que j'ai retourné le dit-oreiller en attendant d'avoir le courage de changer les taies, et nos p'tites mouk, elles ont évidemment, chié de l'autre côté. Il va donc falloir se résoudre à changer de taies avant que mon oreiller soit infesté de points noirs.

Etonnant d'ailleurs, en parlant de mouches et de crottes, qu'elles arrivent à déféquer sur les murs. Ca c'est plutôt un exploit je trouve et d'un point de vue physique, j'ai toujours pas compris comment elles s'y prenaient. Cela dit, on s'en fout un peu, mais c'était la réflexion poétique du jour !

Bon et dans tout ça, j'ai un copain qui est en maison de repos, l'autre qui vit en autarcie sur une île paumée où bien sûr, ça capte pas. Une copine qui a la bonne idée de rester sur Rennes pour son master, une autre qui a la bonne idée d'être ma meilleure pote, même quand je suis une vieille bique finie, et une autre qui a décidé de se marier avec son homme du Burundi rencontré au Népal !

Et sinon, dans tout ça, j'ai très envie de partir en vacances et d'aller me bronzer les fesses sur une plage de Crète avec ma femme, plutôt que de prendre ddes coups de soleil un dimanche après-midi à St-Malo (j'ai pris des coups de soleil que sur la partie arrière, l'autre étant bien sûr tartinée de crème.. mais j'avais oublié que j'étais un modèle recto-verso...)

Bon et puis dans tout ça, tout de même, félicitations à toutes les p'tites goui-goui blogueuses qui vont bientôt avoir leur bébé, parce que quand même, c'est vachement cool !

Allez Mauricette, je te laisse, faut que j'aille faire semblant de bosser..

mercredi 7 juillet 2010

Je suis mal ce soir. Je te jure, je suis mal. J'ai un peu tout gâché ce soir. A cause de mes réacions excessives, à cause de ma jeunesse et de mes erreurs de jugement.

L'un de mes collègues, l'un des mes amis en fait, a essay de se suicider hier soir. Et je suis mal. mal de ne pas l'avoir retenu plus longtemps chez moi, mal de n'avoir pas su le retenir pour qu'il ne fasse pas cette connerie. Mal de me dire que je n'aurais pas dû le laisser seul. Soucis de boulot, gros soucis j'entends, qui ont dû le contraindre à partir pour un temps. Je n'aurais pas dû le laisser seul, je me sens mal de ne pas l'avoir aidé plus que ça.

J'ai eu sa mère ce soir au téléphone, c'est elle qui m'a dit, je me suis sentie mal d'avoir dû lui demander ce qu'il se passait. Ellle m'a tout raconté.

Je sais que je suis trop sensible, que je suis trop attachée aux gens. Mais lui, c'était mon copain du boulot. Je l'ai eu au téléphone. Physiquement il va bien, moralement, je ne sais pas trop.

Et demain, je dois repartir à bloc pour mes démos, je dois tout zapper. Dur de rester postitive tout le temps. Là maintenant, j'ai pas envie, j'écoute la Sérénade pour Instruments à Vent, de Mozart, et j'essaie de me détendre avant d'aller me coucher. En déculpabilisant comme je peux.

C'est le problème quand tu n'as jamais eu à affronter la mort avant... C'est passé à 2 poils de fesse... J'aurais pû perdre un ami ce soir. Ouf... Merci Mozart.

samedi 19 juin 2010

J'ai toujours dit que le sport était dangereux!

J'avais raison !! Rahh bordel, depuis le début, j'ai raison ! Faire du sport, c'est dangereux pour la santé ! On m'avait dit : fais attention à ta ligne, fais du sport, bouge-toi, sinon tu auras des soucis. Laisse-moi te dire que depuis 15 jours, je m'en tamponne de ça !!

Figure-toi que l'un des mes cousins d'amour, pompier de Paris de son état, a eu quelques "soucis" récemment avec le sport. Exercice hyper méga physique type pompier de Paris : je sais plus combien de km de course, avec bagages sur le dos, et le tout, en plein cagnard... autant te dire que ça a dû être un truc de malade. Il finit la course, et à la fin de la course, s'allonge et poc, tombe dans le coma...

5 jours dans le coma plus tard, il se décide enfin à ouvrir les yeux : il aurait pu se réveiller plus vite le con, il nous a fait peur !! Plus de peur que de mal au final, mais laisse-moi te préciser quand même que mon cher et tendre cousin a eu de la chance de faire son malaise en plein milieu d'un groupe de pompiers, sinon, il y restait. Les premiers examens ne signalent aucun problème neurologique, il ne devrait pas donc pas, à cause de ça, devenir plus gogo qu'il ne l'était déjà !! :D

De cette épisode qui aurait pu être dramatique, j'en retiens deux choses :
- la première, c'est que, quand tu passes tout près de perdre un membre de ta famille, tu te rends compte à quel point la famille c'est important et à quel point tu tiens à eux.

- la deuxième, c'est que le sport c'est vraiment pas bon !! (et ça, je le garde bien dans ma tête, je te jure !)

dimanche 6 juin 2010

Définition

Y'a des mots comme ça, qui sont plus difficile à définir que d'autres. Comment définir le bonheur ? Qu'est-ce qui fait que tu es heureux dans ta vie ? Comment savoir quand tu es heureux ? Genre de questions un peu trop philosophiques que j'essaie généralement de pas trop me poser, dans la mesure où je n'ai aucune idée des réponses qu'il faut y apporter. Par contre, dès que t'as un peu bu, tu peux y réfléchir plus sereinement d'autant que tu sais pertinement que le lendemain, si tu te démerdes bien, tu auras oublié les réponses dramatiques que tu auras trouvé.

A force de discussion et de réflexion sur le sujet, j'en suis arrivée à la conclusion, peut-être un peu simpliste mais superbement efficace, que le bonheur tient en fait à 3 points :
- l'amour
- le temps
- l'argent.

L'argent est probablement le plus accessoire mais je reste persuadée que si l'argent ne fait pas le bonheur, le fait de ne pas en avoir peut quand même te compliquer sacrément la vie. D'ailleurs, à mon sens, le mec qui a inventé le proverbe "l'argent fait pas le bonheur", il devait forcément en avoir, sinon, il dirait pas des conneries pareilles. Pas besoin de gagner des mille et des cents, c'est sûr, mais faut quand même pas rêver, on vit dans un monde où si tu n'as pas un minimum d'argent, tu peux pas faire grand chose.

Cela dit, est-ce que c'est possible d'avoir l'amour, le temps et l'argent, les 3 en même temps. Tu peux avoir l'amour et l'argent, mais généralement, si tu gagnes bien ta vie, tu as peu de temps libre. Tu peux avoir le temps et l'amour, mais pas d'argent (ça s'appelle le chômage).

Je me rends compte que je suis sûrement hyper caricaturale mais c'est un peu ma vie en ce moment. J'ai l'amour et l'argent, mais du coup, peu de temps libre à passer avec ma femme. Précaire comme équilibre...

L'avenir me dira sûrement s'il est possible de conjuguer ces 3 éléments... ou pas. En attendant, vivre, vivre sans se poser trop de questions.

samedi 5 juin 2010

Marbella, ou l'art de ressembler à une greluche

Salut à toi, lecteur ! Tu excuseras mon manque d'assiduité ces derniers temps, mais vois-tu, je suis quelque peu débordée ! Toujours autant de boulot et de plus en plus de responsabilités, mais ma foi, le travail est récompensé puisque suite à mon pu... de mois de mars, j'ai gagné, ainsi que quelques uns de mes collègues, un petit voyage de 4 jours à Marbella, dans un hôtel 5 étoiles, et ce tous frais payés (alcool aussi, ce qui me ravit, tu t'imagines bien !!). Nous allons donc pouvoir profiter de ce p'tit week-end sous le soleil andalou, et ce avec ma chère et tendre louloute, qui nous accompagne dans cette virée fantastique.

Seul hic, mais pas des moindres... il y a une soirée de gala le samedi soir, et qui dit gala, dit obligation d'être à peu près bien pouillée, c'est-à-dire, pas en jean basket, tu l'auras compris. J'en parle à mon chef, un peu  en stress quant à savoir comment il fallait s'habiller, et il me dit tout de go : en robe de soirée. Mais bien sûr !! Moi en robe de soirée !! Il est mignon le chef !! Je lui ai précisé pourtant que les lesbiennes dignes de ce nom ne portent pas de jupes (mouarf, je blague ça va!), mais rien à foutre, j'ai pas le choix.

Ma femme a déjà la sienne, une trop trop sexy qu'on avait acheté pour le mariage du beau-frère l'année dernière, et qui peut donc resservir à l'occasion. Mais alors, moi, une robe de soirée... La malnommée garde-robe devrait plutôt changer de nom et devenir un garde-jean dans mon cas !!

J'avais trouvé un espère de haut un peu sexy y'a quelques semaines avec Mamour, mais impossible de trouver une jube ou un bas dignes de ce nom, et je parle même pas des chaussures. Chambrée par mes collègues, et courageuse comme tout, je suis donc, seule, par monts et par vaux, contre vents et tempêtes, envers et contre tout (!!!), partie à la recherche de fringues qui fasse pas de moi la grosse tache de la soirée de gala.

A peine 10 minutes dans le magasin, et me voilà au bord de la crise de nerfs, et ce pour 2 raisons :
- la première, c'est qu'il est strictement impossible de trouver des chaussures de femme en 42. A croire que toutes les gonzesses ont des petits pieds. Et en plus, tu me crois, tu m'crois pas, mais j'aime pas les paillettes, et les chaussures à frou-frous pailletés, c'est pas trop mon genre, tu m'comprends je pense.

- deuxième raison et nom des moindres : je n'ai strictement aucune idée de ce à quoi peut ressembler une robe de gala. Et puis tu imagines bien qu'avec ma plastique de rêve, j'ai toutes les facilités du monde à trouver quelque chose qui me boudine pas trop...

Aux bords des larmes et de la dépression nerveuse, j'appelle à la rescousse une de mes collègues (une vraie fille tu sais, une qui met des jupes et qui montre son décolleté), pour qu'elle m'aide à trouver la désormais maudite robe de soirée. On se serait cru dans l'émission foireuse de la 6 sur le relooking, avec l'autre grande begaw qui ne jure que par des magnifaïk ! (parenthèse dans l'histoire : ma collègue, par un miraculeux hasard, ressemble à l'autre de la tv comme deux gouttes d'eau, cela dit, elle est supportable, elle!).

Cela dit, une vraie fille qui essaie de relooker une goui-goui, c'est assez formidable. Elle a quand même réussi à me faire essayer des trucs ignobles, genre la robe rose à fleurs, version culotte bouffante, qui fait de toi la greluche que tu n'es pas (ou presque!). Après 4 robes roses flashy que j'ai bien voulu essayer, mais en aucun cas acheter (faut pas déconner!), elle a bien compris qu'il faudrait passer dans qqch de plus neutre si elle voulait réussir à me faire acheter quelque chose.

Comme à mon habitude, j'ai râlé pendant tout le temps des essayages sur la taille des fringues (genre, moi je fais du 42 ?!! non mais oh !!), mais j'ai essayé de me contenir quand même parce que tout le monde n'a pas la patience légendaire de ma chère et tendre louloute (et tout le monde ne peut pas non plus bénéficier de mon exceptionnelle façon de me faire pardonner..)

Après 1h à parcourir les magasins, on est tombé sur une collection pas trop moche, avec une robe sympa et en plus assez élégante et pas trop chère. J'ai, je dois bien l'avouer, eu un petit coup de coeur pour cette robe, qui de surcroît, allait parfaitement au mannequin dans la vitrine. Ni une ni deux, j'essaie (taille 40, j'ai définitivement fini d'essayer du 38, ça me fait trop de mal), mais bien sûr, le mannequin dans la vitrine n'a pas de bidon, lui...

Je passe sur le moment douloureux ou j'ai dû me résoudre à l'essayer en 42... et là paf, alors que j'essaie de remonter la fermeture éclair, ça veut pas... Raaah, je te vois venir, tu te dis que c'était trop serré pour moi ?! Que nenni milady !! Seulement, y'a une fille encore plus grosse que moi qui a dû essayer la robe avant, et qui n'a pas eu l'intelligence d'esprit de se rendre compte qu'elle était trop petite.. Elle a forcé et pété la couture (tu vois, moi au moins, je suis réaliste, je force pas si je vois que ça ferme pas...)

Tout est bien qui finit bien dans ce monde de strass et de paillettes, j'ai finalement trouvé la robe, à la bonne taille, et dans une autre couleur, et qui me sied parfaitement (ou presque). Disons que je vais pas être obligée de me retenir de respirer pendant tout le repas.

Ma collègue, en partant, me dit, Steph, ce serait bien que tu essaies d'être plus féminine quand même, je te jure, ça jouera en ta faveur dans le boulot. Bon, je me dis, c'est vrai, après tout, elle a ptêt raison. Je lui promets d'arriver habiller en fille le lendemain.

Le lendemain, chose promise, chose dûe, j'arrive en jupe au boulot (pas celle que j'avais achetée mais une autre qui trainait dans mon fond de placard, et dans laquelle j'arrive encore à rentrer...). Autant te dire que j'ai pris sur moi, d'autant que j'avais prévu de venir au boulot et en moto, mais bizarrement, le mélange moto/jupe est pas des plus pratiques...

Je me suis fait reluquée toute la matinée par mes collègues (masculins à hauteur de 90% des employés de la boîte). Le midi, je vais au resto avec l'un de mes collègues, et là on s'assoit, sans faire attention, à côté de la table du gros alcoolique de base. Sentant l'alcool à plein nez, le visage marqué par l'abus d'alcool et un ventre à en faire rougir M. Bidochon. Il m'a reluquée avec son gros regard de pervers pendant un bon moment, et je regrette très amèrement de pas avoir eu le courage de Mat pour lui balancer mon verre d'eau dans la gueule. A la décharge, vu son degré probable d'alcool, je me suis dit qu'il valait ptêt mieux éviter de trop le chercher, d'autant que je suis pas très musclée et que mon collègue en face de moi attend péniblement le mètre 50.

Alors se mettre en jupe parce qu'il fait chaud et histoire de bronzer un peu des pattes, je veux bien. Se mettre en jupe pour être plus élégante, je veux bien aussi. Mais se mettre en jupe pour passer sa journée à se faire reluquée comme un gros morceau de viande... beaucoup moins.

Résultat : aujourd'hui, je suis en jean.

PS : je n'aurais cependant pas le choix de m'habiller en robe pour la soirée de gala, mais le premier qui m'emmerde ou me regarde un peu trop, je lui en colle une. De toute façon, je crois que c'est peine perdue, d'une part, parce que c'est vrai que mes jambes sont absolument sublimes (surtout quand je prends la peine de me raser, cela va sans dire), et d'autre part, parce que de toute façon, avec ma femme, je pense que de toute façon, on va se taper l'affiche. D'être une femme c'est déjà pas simple, mais alors d'être une femme lesbienne, alors là, bienvenue dans la galère matelote !

dimanche 23 mai 2010

Ananas interdit, ou l'art d'avoir la gueule en patate

Extrait de : http://www.desmareesmontantes.net/

Alors, tout à l’heure, avec ma meuf, on était tranquille au bord du canal, et après quelques verres au bar Ourcq, on décide de continuer un peu plus loin. Et c’est alors qu’on a eu droit au fameux "alors, ça va les filles", avec le ton qui va bien, et qui veut dire que t’es rien qu’une chatte sur pattes.

Alors j’ai regardé le boeuf dans les yeux, et j’éructe :"Alors quoi, les filles ?", et on poursuit notre chemin. Alors, j’ai entendu derrière nous "ça, c’est de la grosse gouine". Alors, je me suis retournée. Et j’ai vu ma bière quasi pleine faire un très joli jeté vers les quatre ou cinq abrutis. Très joli jeté, tout en gouttelette moussues flamboyantes dans le soleil couchant. Pas un n’a été épargné, j’étais assez fière de mon coup.

Alors, j’ai senti que ça n’allait pas s’arrêter là. Ils sont arrivé en beuglant, les quatre ou cinq. Les détails, je ne m’en souviens pas trop. Je me souviens de la brique de jus d’ananas versé, des cris, des "salopes", des "sales gouines", du premier coup derrière la tête, de ma meuf qui tente de s’interposer, des gens, plein et plein, qui passent le nez baissé et que j’ai interpellé "hé les gens, s’il vous plait, venez", et du deuxième coup, cette fois-ci bien dans la gueule. Je me souviens des quelques passants qui sont enfin intervenus, du sang qui coulait de mon nez et de mon oeil qui enflait au fur et à mesure, de notre retour prématuré et de l’odeur écoeurante de l’ananas qui nous suivait. Je me souviens des trois autres mecs sur lesquels j’ai gueulé au moindre regard ou parole de travers.

Alors, je me demande : la prochaine fois que j’entends un "sale gouine", je ferme ma gueule et je m’excuse de désordre causé à l’ordre macho-hétéro ?

dimanche 2 mai 2010

Internet by Orange

Ah lecteur de mon coeur, j'espère que tu me pardonneras mon absence prolongée ! Avons été littéralement débordées ces dernières semaines ! Un gros gros mois de mars au boulot, beaucoup de travail, et tout ça cumulé au déménagement en fin de mois ! Autant te dire que ça a été sacrément le merdier pendant un moment dans la maison, on a vécu au milieu des cartons pendant un mois !

Donc là, on est arrivées depuis un mois dans notre nouvelle maison, et on est occupées depuis à dé-mauvais-herber notre jardin, qui ressemblait fort à un champ de batailles. Faut dire que les anciens locataires ont pas dû beaucoup entretenir la maison... et je te parle même pas de l'odeur de tabac froid qui a pollué la maison pendant 15 jours ! Donc plà, notre maison prend forme et tout se passe bien sous le soleil breton !

Alors tu vas me dire, pourquoi que je te donne pas de mes nouvelles ?! Mon raisonnement tient en fait en 2 points :
- le premier et non des moindres, c'est que j'ai été promue, donc beaucoup de boulot en ce moment pour gérer mon nouveau poste.
- la deuxième raison, et là tu vas te dire "ok, c'est bon, je compends et je te pardonne, et j'absous tous tes pêchés", c'est le fait que pendant 3 semaines, on a pas eu internet à la maison ! Non pas que je le paie pas ! Mais je dois t'avouer que j'ai dû fumer la moquette quand j'ai choisis mon opérateur.


Que je t'explique : habitant au plus profond de la brousse rennaise, nous ne nous situons pas en zone dégroupée. Donc obligation de payer une ligne fixe France Télécom + une ligne internet à 30€/mois. Donc si tu veux pas trop payer, tu prends Orange qui te fait un tarif groupé pour les 2. Mais laisse-moi te dire que le service client Orange est à peu près aussi performant que celui de CDiscount. Ma livebox marche pas, clignote en rouge tout le temps.

J'appelle le conseiller qui peut rien faire et me donne un RDV téléphonique 7 jours plus tard avec un "expert" qui est censé réparer le problème. Miracle de la nature, le monsieur ne sait pas réparer le problème et me fixe un RDV avec un technicien, 10 jours plus tard, qui doit venir à la maison et réparer la ligne.

Sauf que le technicien a fumé la moquette, oublié le RDV et ne s'est pas présenté à la maison.. Ouh nom de Dieu !! Je rappelle Orange, m'énerve une nouvelle fois mais la nana m'informe qu'elle n'y peut rien et qu'il faut relancer la procédure... donc tout plein de questions inutiles auxquelles j'ai déjà répondu 15 jours avant, et nouveau RDV téléphonique avec l'expert. Je décide de prendre les choses en main, vais à l'agence FT de Rennes, où je fais tester ma box, mais tout va bien.

Et là, y'a une p'tite jeunette d'une vingtaine d'années qui me dit : peut-être que votre livebox n'est pas configurée. Rentrez chez vous, rebranchez-la, et remettez vos identifiants et mots de passe. Bon, je suis pas convaincue, mais de toute façon, j'ai que ça à faire en attendant le technicien... Je remets donc sans grand espoir toutes ces infos, et là, MIRACLE, internet marche......... Ca fait donc 3 semaines que je gueule sur Orange parce qu'on n'a plus internet, et en fait, c'était de ma faute.. En attendant, Orange m'a offert un mois d'abonnement.... :D

PS : ME REVOILA !!!!

lundi 8 mars 2010

Special day

Parce qu'aujourd'hui est un jour spécial et qu'on célèbre les femmes du monde entier.

Parce que dans mon boulot, j'ai l'occasion de croiser bon nombres de mâles ventripotents qui ne sont bons qu'à s'asseoir à leur table en attendant que leur chère et tendre femme leur prépare de bons p'tits plats. Et parce qu'à force d'être traitées de la sorte, ces femmes finissent par penser que c'est normal, en oubliant qu'il n'y a aucune raison pour laquelle leur mari ne pourrait pas se lever et bosser aussi.

Parce que les inégalités existent encore, en ce début de XXIe siècle.

Parce que c'est bon d'être une femme même si tout est sacrément plus difficile.

Parce que je suis fière d'être une femme.

jeudi 18 février 2010

Hey !!

Ah lecteur de mon coeur, tu commençais sûrement à t'inquiéter de pas avoir eu de mes nouvelles ces 15 derniers jours ! Je t'ai manqué atrocement, je le vois dans tes yeux, et ma foi, libère ta joie, me revoilà dans le monde merveilleux de la vie virtuelle ! Je dois reconnaître que ces derniers temps, je faillis à ma réputation de geek inveterrée, puisque je ne passe plus mes journées à bugger et à bloggger sur internet !

Comme tu l'as compris, moi avoir retrouver du travail, et c'était pas trop tôt après 5 longs mois de dur labeur chômage. Et autant te dire que c'est pas évident de se séparer de ses mauvaises bitures habitudes (purée qu'est-ce que je fais comme jeux de mots ce soir !). Quand tu es au chômage, tu te crois tout le temps en week-end et donc par conséquent, tu as tout le temps envie de prendre l'apéro et/ou de te faire griller des saucisses sur ton p'tit barbec.

Le barbec étant planqué à l'abri le temps que la neige et la pluie décident de tomber ailleurs qu'en Bretagne, tu comprends bien qu'il ne restait plus que la solution numéro 1 : prendre l'apéro et faire un peu la fête aussi tant qu'à faire ! Autant te dire qu'à l'époque, j'avais le temps de roupiller le matin et surtout, je n'avais littéralement aucune mauvaise conscience et j'engueulais ma femme quand elle avait envie de faire dodo. Cela dit, j'avais quand même tendance à refaire une petite sieste en début d'après-midi, parce que, tu m'crois, tu m'crois pas, c'est épuisant de ne rien faire !

Cette période est donc révolue, achevée, terminée, bref c'est la fin des flageolets (j'aime pas les haricots). Depuis plus d'un mois maintenant (tadaa), je travaille ! J'arrive même à me lever tôt plusieurs jours d'affilée ce qui relève franchement du miracle compte tenu de mon extraordinaire capacité à pionser (et puis je vieillis aussi...).

Et tu me croiras si tu veux, mais j'ai enfin réussi à trouver un travail pas trop sympa et qui en plus, paie plutôt bien. Autant te dire que je suis ravie compte tenu de mon extrardinaire bagage universitaire (va trouver du travail toi quand t'as une licence d'histoire de l'art...).

Ma p'tite expérience mac do m'a fait miroiter des postes à responsabilité pendant les 3 premiers mois du chômage, et puis bizarrement, je me suis rendue compte que le monde tournait très bien sans moi et que les entreprises s'en sortaient très bien aussi, toujours sans moi. Et tu sais quoi ? J'ai même découvert qu'il y avait plein de gens bien plus qualifiés que moi, et que un CV n'est pas égal à un entretien, et n'est pas non plus égal à une embauche (et je te parle même pas du salaire que je m'étais imaginée, dans ma petite tête...).

Grave moment de remise en cause où tu te rends compte que non, le monde ne t'attend pas, qu'il tourne sans toi, et que par dessus le marché, il s'en sort pas trop mal. Comment ça je n'ai pas le profil ? Nan mais va te faire voir tiens, tu sais pas ce que tu perds !! ... Pénible réalité du monde du travail où tes ambitions sont toujours largement au dessus des postes qu'on va te proposer. Tu veux un poste de manager dans la restauration ? Attends, bouge pas, j'ai un poste d'équipier à 20h/semaine...

Autant te dire que je suis contente d'avoir trouvé aujourd'hui un poste de commerciale, pas trop chiant, avec un produit de qualité, et qui en plus, est bien payé. J'organise mon emploi du temps comme je veux, je bosse dans le secteur géographique que je veux, et mes résultats (et donc mon évolution dans la boîte) ne dépendent que de moi et pas de savoir si le patron peut me voir en peinture ou non (ce qui m'arrange clairement).

Donc pour le moment tout va bien, ma femme va bien aussi, le chien aussi, les chats aussi, et les gerbilles aussi. On va bientôt, tous les 7, déménager dans une nouvelle maison, plus grande, avec du terrain et plus près du boulot de Mamour (pour moi, ça change pas grand chose) donc idéal !

Promis je mettrais pas autant de temps à écrire un nouveau message, et je continuerais bien à discuter avec toi, mais vois-tu, il est déjà, ouh la ! 22h48 et il est grand temps pour moi d'aller rejoindre ma femme sous la couette !!

dimanche 31 janvier 2010

Nouveau boulot

J'ai horreur du téléphone. Bordel, qu'est-ce que ça m'énerve ! J'ai trouvé un nouveau boulot, et je dois, deux fois par semaine passer quelques coups de fil pour prendre mes RDV de la semaine. Autant j'adore causer avec ma femme au téléphone, autant j'ai horreur d'avoir affaire à des inconnus.

Le but, c'est de trouver des gens sympas qui veulent bien m'accueillir pour que je leur fasse une tite démo de mon robot magique.

Et hier matin, bien sûr, je suis tombée sur la méga grosse conne pas aimable. Je l'appelle :
- Bonjour Madame, Steph de la société la Râleuse, je vous appelle de la part de votre pote Mauricette, elle vous a prévenu de mon appel ? Non ? Ah, j'ai dû la devancer alors ! Je l'ai vu la semaine dernière pour lui présenter un nouveau système de...
- Non non non, je vous arrête tout de suite, ça ne m'intéresse pas.

Biiiiiiiiiiiiiiiiipppppppppppppp

Oh la connasse, elle m'a raccroché au nez !!

Je la rappelle, fait l'innocente :
- Oui Madame, Steph à nouveau, la communication a été coupée.
- Non non, c'est moi qui ait coupé, ça ne m'intéresse pas.

Biiiiiiiiiiiiiiiipppppppppppppp

Putain mais quelle connasse celle-là !! Nom de d'là, me v'là partie à la rappeler, et là, je lui laisse même pas le temps de parler :
- Non mais franchement, vous pourriez être polie non ? Ca ne se fait pas de raccrocher au nez des gens, je ne vous ai pas manqué de respect ! Si ça ne vous intéresse pas, z'avez le droit de dire, "non merci" et "au revoir" ! Non mais c'est pas possible ça !

Biiiiiiiiiiiiiiiippppppppppppp

Et bah là pardi, c'est moi qui lui ai raccroché au nez à l'autre grognasse là ! Non mais !

dimanche 24 janvier 2010

En balade le dimanche après-midi...

O joie !! Enfin un petit jour de congé !! Faut dire que j'étais très très fatiguée.. Pas facile de reprendre le boulot après 4 longs mois de chômage, il faut se remettre dans le bain !

En ce dimanche après-midi, nous décidons donc d'aller nous promener avec le kien. Laisse-moi te dire qu'on n'est pas franchement passées inaperçues. Déjà, deux gouinettes, c'est pas hyper discret, mais alors 2 gouinettes avec une p'tite chiotte, c'est terrible !!

Analyse des réactions rencontrées au cours de cet après-midi :
- y'a déjà les gros cons, ceux qui te snobent clairement et ne te disent même pas bonjour. Quant à avoir le moindre petit regard, tu peux aussi te gratter (peut-être que notre beauté illumine trop aux alentours et qu'il faut absolument baisser les yeux pour pas être trop ébloui)... Pas de profil type, y'a de tout : des vieux gros cons, des plus jeunes gros cons, des bonnes femmes grosses connes, des bonhommes gros cons... Rien à foutre non plus de notre petite Exta, qui pourtant, pique sacrément les yeux tellement elle est jolie.

- y'a les moyens cons, ceux qui te disent bonjour, mais tu sens que si tu pètes un coup de travers, ça va pas le faire. Déjà, faut pas déconner, ils t'ont dit bonjour. Faut pas trop en demander. Le chien ?? Rien à foutre, j'aime pas les chiens de toute façon.

- y'a les gentils qui aiment bien les animaux, qui disent bonjour et qui font un peu la discussion pour savoir l'âge du chien, si elle obéit bien... La plupart d'entre eux ont aussi des animaux, et du coup, ça crée des liens. Je sais pas si c'est lié mais je trouve que les gens avec des chiens sont vachement plus cools que ceux qui n'en n'ont pas...

- et puis y'a une dernière catégorie, et celle-là c'est la pire. Les flippés, tant par le fait de croiser deux femmes qui se tiennent la main, que par le chien. Tellement nuls, ils doivent même pas savoir ce que c'est comme chien.. Ou si, parfois ils savent... pff, sûr que c'est un pitbull (c'est même pas une vraie race). Et alors là, laisse tomber ! Exta, elle est super cool, et en plus elle est jeune, elle va voir les gens, veut des câlins... Et alors là, tu vois les gens qui se tournent, qui veulent surtout pas que la chienne les touche..

Le pire dans tout ça, c'est la grosse pouf hétéro avec ses 3 gosses. Quand on la croise, Exta est sans laisse, elle est à nos pieds et s'approche des gosses en question histoire d'avoir un p'tit câlin. Mais tellement c'est un monstre notre louloute, t'as l'autre grosse pouf là, qui repousse le chien avec son pied en disant "Nan mais c'est bon, y'a des enfants qui ont peur des chiens"... Connasse va, si t'étais pas si névrosée et stupide, tu saurais qu'un chiot de 2 mois et demi va pas bouffer tes gosses !

Allez va, pour la peine, une tite photo de notre monstre... Terrifiante hein ?!






dimanche 17 janvier 2010

Foot

Une paire de collants, 2 paires de chaussettes, un débardeur, un t-shirt, un sous-pull, un pull, un gilet, un gros manteau et une écharpe... sans oublier les 3 culottes histoire de pas avoir froid aux fesses. Tape l'équipement pour aller voir un match de foot !

Nan nan, c'éait pas mon idée hein, faut pas croire. Mais j'y peux rien, mon cher et tendre filleul adore le foot, et son parrain lui a offert des places pour Rennes-Lens hier soir. En gentille marraine, ma foi, je me suis sacrifiée et j'y suis allée aussi !

Un match de foot à Rennes, c'est quoi ?
- 4 changemens d'horaires en 2 semaines, pour un match à 21h finalement
- partir 1h30 à l'avance pour réussir à se garer
- réussir à se garer nickel et du coup, arriver très en avance
- passer le contrôle et se faire tripoter pour savoir si je cache pas un cocktail Molotov
- grimper 3 escaliers, 147 marches
- enfin trouver sa place et attendre patiemment le début du match

Et au moment où il commence à se passer quelque chose sur la pelouse, on se fait recouvrir par une espère de méga grande bache sur laquelle quelque chose devait sûrement être écrit, mais étant dessous, on a pas pu y voir grand chose. Après 10 minutes dans le noir, les gars se décident enfin à faire redescendre le machin, et on peut à nouveau y voir quelque chose.

Pour le reste, bah ma foi, c'était 1h30 à regarder des mecs en short oourir après une balle. Je persiste à dire que les footeux sont des chochottes : à peine touché, le mec s'écroule par terre en pleurant sa mère (j'ai pas entendu, mais je suppose) pour qu'on l'achève tellement il souffre. L'arbitre fait rentrer les soigneurs, le mec ne peut pas marcher sans l'aide des 2 soigneurs en question. Tu commences à te dire que peut-être, dans le fond, il a ptêt vraiment mal.. Mais que nenni tête de buse, moins de 2 minutes plus tard, le voilà fringant et galopant revenir sur le terrain.

Un partout au niveau du score, et c'est tant mieux parce que Rennes méritait pas de gagner tellement ils n'avaient pas envie de courir. Quand tu penses au salaire qu'ils gagnent à chaque match, et qu'en plus, ils ne courent pas jusqu'au bout, moi je dis, ça fait mal aux fesses.

Pour repartir, 20 minutes pour sortir du stade, 20 minutes pour sortir du parking (et là, faut être un pilote, et je suis franchement fière de ma prestation !), et enfin, 20 minutes pour rentrer à la maison. Soit au total, 1h pour parcourir les 23 km qui séparent le stade de ma maison.

La prochaine fois, j'irais voir un match des filles de l'Avenir basket !