Le cycle ovarien des otaries en Manche Ouest

Avis aux passionnés des bestioles et autres animaux en tout genre ! This is THE article of the day : le cycle ovarien des otaries en Manche Ouest. Bon, alors cela dit, il va falloir un peu d'imagination, parce que des otaries, y'en a pas dans la Manche. Mais c'est un détail ! Partons d'un constat à priori simple mais non vérifié : l'otarie doit avoir des ovaires, donc nous partirons du principe qu'elle a sûrement un cycle fourni avec, et ptêt bien des règles aussi.

Comme un certain nombre d'espèces, et notamment l'espèce humaine, les otaries femelles ont donc reçu le cadeau suprême du cycle ovarien et des menstrues. Sache, lecteur, lectrice, que l'article proposé ici ne peut en aucun cas être considéré comme une étude approfondie du sujet (je vais pas non plus faire mon mémoire sur un sujet pareil).

Cela dit, après étude du sujet, j'ai pu constater une chose : le cycle ovarien fait travailler les hormones des otariEs, et ce, en fonction des phases du cycle en question.

- la phase folliculaire : les hormones "poussent" (si on peut considérer ce terme comme acceptable) et l'otarie fait son petit bonhomme de chemin. Elle tente de séduire le mâle, et laisse moi te dire qu'elle a du boulot, puisque le mâle, en bon mâle, est polygame. Notre otarie, que nous appelerons Mauricette (photo ci-après), doit donc se détacher du lot pour espérer être fécondée par le mâle. Je te passe les détails de la période de séduction : elle lisse son poil, fait des yeux doux, pousse des petits cris et montre ses fesses, en espérant que le mâle la remarque. Lui, en bon mâle, profite de cette période pour mater tout ce qui bouge, et se pavane.



- l'ovulation : une fois notre mâle (nous l'appelerons Jacky > photo ci-après) au taquet, Mauricette n'a plus que se présenter devant lui, et hop, la petite affaire est effectuée. Après cet ébat plus que bestial (dis toi bien que Mauricette atteint sans peine 250kg, donc effectivement, t'as plutôt intérêt à te pousser si tu veux pas te faire écraser), Mauricette rejette Jacky (son travail est effectué, il ne sert donc plus à rien), et elle repart, heureuse à l'idée de ce petit bout de vie qui ne devrait pas tarder à voir le jour.



Cela dit, elle n'est pas au bout de ses peines notre Mauricette ! Onze mois de grossesse, avec les habituelles nausées et vomissements ! Elle est courageuse Mauricette. Heureusement, elle peut compter sur ses collègues otariEs. La compagnie des mamans otariEs se réunit quotidiennement pour discuter des problèmes de la grossesse et se soutenir moralement.

Difficile épreuve en effet que cette grossesse, d'autant que notre Jacky, assoiffé de sexe, essaie toujours de grimper sur Mauricette, mais elle refuse en permanence (chez les otaries, le mâle ne sert finalement qu'à féconder la femelle... un peu comme chez les humains quoi. Et je te passe le détail de la vie des mâles, qui pensent être beaux et intelligents, qui se pavanent devant les femelles, alors que la seule chose qui intéresse notre Mauricette, ce sont les petites graines du père Jacky).

Onze mois et 158 refus plus tard, un petit bébé otarie naîtra : Mauricette JuniorE.



Et le cycle recommence...

PS : purée je l'ai fait ! J'ai réussi à parler pendant plus de 2 lignes du cycle ovarien des otaries en Manche Ouest ! Spéciale dédicace à RODEO ! ;)